Kill Bill Vol. 2 conclut l'histoire de la vengeance d'une mariée (Uma Thurman) contre son ancien amant et patron ainsi que de l'équipe d'assassins qui l'a trahie.
Sans titres accrocheurs comme "Battle Without Honor Or Humanity" de Tomoyasu Hotei, ou "Don't Let Me Be Misunderstood" de Santa Esmeralda, que vous pouvez retrouver sur la bande originale de Kill Bill Vol. 1, cette BO à la réputation d'être un peu, "moins vivante".
Mais ce serait une grossière erreur que d'essayer de capturer la même énergie que dans le premier. Il ne s'agit pas d'un nouvel épisode d'une vulgaire série télévisée, c'est une suite, avec un ton différent, et la bande originale le confirme.

Si la BO elle-même n'est pas aussi dynamique que celle du premier film, elle comporte néanmoins de nombreux morceaux de qualité. Trois d'entre elles sont signées Ennio Morricone, qui a composé la musique de plusieurs films de Sergio Leone. Trois de ses chefs d'œuvres se retrouvent sur cette BO, et pas des moindres.
Bien que Kill Bill Vol. 1 et 2 soient classés parmi les films d'arts martiaux, il est indéniable que ce sont tous deux des westerns dans l'âme. Ce n'est pas seulement le fait que ces trois morceaux apparaissent sur la BO, mais plutôt leur placement précis dans le film. Chacune d'entre elles intervient à un moment de révélation d'un personnage, nous montrant de plus près l'histoire de la mariée.

La douce et subtile mélodie de "Il Tramonto" est légèrement porteuse d'espoir, mais de mauvais augure lors d'un flashback de la répétition générale du mariage. Elle entend la flûte de Bill à l'extérieur de la chapelle et va voir ce qui se passe. Alors qu'elle se dirige vers les portes, "Il Tramonto" joue, présageant la mort et la destruction qui vont bientôt arriver.

Le deuxième morceau de Ennio Morricone, "L'Arena", donne le ton de l'évasion de la mariée, enterrée dans un cercueil six pieds sous terre. Il s'agit d'un moment fort pour la mariée, car nous voyons jusqu'où elle doit aller pour éviter une mort certaine. La mélodie pleine d'espoir de "L'Arena" ressemble à la marche d'un pistolero après une fusillade victorieuse.

Le dernier morceau de Morricone, "A Silhouette Of Doom", joue des notes sinistres et inquiétantes qui contribuent à créer la tension nécessaire à la confrontation finale de la mariée avec Bill. Le point culminant du film est mis en place avec un thème de western.

Alors que RZA, du Wu-Tang Clan, a écrit et organisé le premier volume de Kill Bill, Tarantino a fait appel à son ami et réalisateur Robert Rodriguez pour l'aider à écrire le deuxième volume. Robert Rodriguez a accepté de participer au score du film pour seulement un dollar. L'accord de Rodriguez aurait permis de faire entrer en scred une chanson de son groupe, Chingon, dont la chanson "Malaguena Salerosa" est jouée dans le générique de fin.

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